Selon la légende, les Amazones habitent les rives du Thermodon, en Cappadoce dans l'actuelle Turquie. Elles tuent leurs enfants mâles ou les rendent aveugles ou boiteux, pour ensuite les utiliser comme serviteurs. Quant aux femmes, elles coupent leur sein droit pour faciliter le tir à l'arc. Pour assurer la perpétuation de leur civilisation, elles s'unissent une fois par an avec les hommes des peuplades voisines dont elles choisissent les plus beaux.
Historiquement, des femmes armées ont souvent servi de gardes du corps royales. Chandragupta Maurya (322-298 av. J.-C.), le premier empereur à developper un état centralisé en Inde avait une garde personnelle composée de femmes grecques immenses. Les gardes du corps royales réapparaissent 2000 ans plus tard dans l’histoire de l’Inde pour les Nizams de Deccan et de Hyderabad. Sur l’île de Sri-Lanka, la famille royale Kandy avait une garde personnelle de femmes archers. En Europe, les femmes des tribus celtiques et germaniques se battaient aux côtés des hommes. Tacite nous dit que la reine Boadicée comptait plus d’hommes que de femmes dans son armée.
En Scandinavie, les femmes qui n’avaient pas la responsabilité d’une famille pouvaient prendre les armes et vivre en guerrières. On les appelait « shieldmaidens » et nombre d’entre elles apparaissent dans la mythologie nordique. Une des plus célèbres s’appelait Hervor et elle figure dans le cycle de l’épée magique Tyrfing. Le chroniqueur danois Saxo Grammaticus relate que lorsque le roi suédois Sigurd Ring et le roi danois Harald Wartooth se rencontrèrent à la bataille de Bråvalla, 300 shieldmaidens se battirent du côté danois mené par Visna, avec de petits boucliers et de longues épées.
Une légende qui pourrait être inspirée des Amazones grecques existe en Bohème. Selon la légende, une armée de femmes menée par une certaine Vlasta menèrent une guerre contre le duc de Bohème et asservirent ou tuèrent tous les hommes qui tombèrent entre leurs mains. Elles furent finalement battues par le duc. AU 16ème siècle, l’explorateur espagnol Orellana est entré en conflit avec des femmes sud-américaines de la rivière Maranon, que l’on renomma « rivière des Amazones » ou Amazone, bien que son nom puisse aussi venir de l’indien « amassona » (destructeur de bateaux).qui s’appliquait à un phénomène de marées.
Les Amazones de Dahomey (aujourd’hui le Bénin) était une unité militaire de 6000 femmes qui furent actives entre le 16ème et le 19ème siècle. Elles rencontrèrent de nombreux succès contre les pays voisins, avant d’être défaites par les Français. La Libye a une longue tradition de femmes amazones qui est probablement plus ancienne que celle des Amazones grecques. Aujourd’hui même, Khadafi est gardé par des soldates. Les autres groupes africains qui intégraient les femmes dans leurs armées étaient les Igbo et les Fulani.
Au royaume de Siam au 19ème siècle, le roi avait un bataillon personnel de 400 femmes armées de lances. Elles étaient choisies parmi les plus belles femmes du royaume et avaient la réputation d’être d’excellentes combattantes, mais elles étaient considérées trop précieuses pour être envoyées à la guerre. Chez les Arabes, les Aborigènes d’Australie, les Berbères, les Chinois, les Kurdes, les Philippins, les Maori, les Micronésiens, les Papous de Nouvelle-Guinée et les Rajputs, les femmes pouvaient choisir la profession des armes.
Il y eut environ 400 femmes soldats pendant la guerre de Secession, comme Mary Anne Talbot et Hannah Snell.
This is great info to know.
RépondreSupprimerj'adore moi qui suit un immense viragophile
RépondreSupprimermerci
wedge
VERY INTERSTING INFO.IT WOULD BE GREAT TO ADD THEIR NAME OR AT LEAST THE LEADERS'NAME.
RépondreSupprimerPAT NOUKPOZOUNKOU